Tout savoir sur les aides dédiées à l’entrepreneuriat des femmes !
Vous êtes une femme et vous souhaitez créer votre entreprise ? La question mérite d’être posée car se lancer dans l’entrepreneuriat pour une femme, est plus difficile qu’il n’y parait. Il existe néanmoins, de nombreux dispositifs d’aide et d’accompagnement. Faisons le point sur les principaux.
Vous êtes une femme et vous souhaitez créer votre entreprise ? La question mérite d’être posée car se lancer dans l’entrepreneuriat pour une femme, est plus difficile qu’il n’y parait. Il existe néanmoins, de nombreux dispositifs d’aide et d’accompagnement. Faisons le point sur les principaux.

En France, si la proportion de femmes qui fondent leur entreprise individuelle est stable depuis plusieurs années - autour de 43 % - il n’en est pas de même pour l’accès aux financements où elles sont sous-représentées. Selon Bpifrance, en 2022, 11 % des fonds levés en capital-risque l’ont été vers des entreprises créées par des femmes.
Une crainte plus marquée de la part des banques et des investisseurs à financer des projets portés par des femmes, un écosystème économique qui leur est moins favorable (manque de réseaux par exemple) et des freins plus culturels (manque de confiance, autocensure…) expliquent cette situation.
À cet aspect financier s’ajoute les disparités selon la situation géographique des femmes.
Pourtant, de nombreux dispositifs sont mis en place pour aider les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat.
Aides financières
Des aides financières existent mais elles demeurent méconnues. Elles sont destinées aux femmes pour créer ou reprendre une entreprise.
- La garantie ÉGALITÉ femmes est un dispositif national destiné aux femmes entrepreneures souhaitant créer, reprendre ou développer une entreprise. Elle facilite l’obtention d’un emprunt bancaire sans fournir de garanties personnelles trop lourdes, pour financer des investissements et/ou des besoins en fonds de roulement.
- Plusieurs réseaux proposent des aides financières. Ce sont par exemple les prêts d’honneur mis en place par des réseaux comme Initiative France, Réseau Entreprendre ou France Active qui consistent en des financements à taux zéro, sans caution personnelle exigée.
- L’association Adie ou Bpifrance (la banque des entrepreneurs) proposent des subventions spécifiques pour les femmes entrepreneures.
Accompagnement et réseaux dédiés aux entrepreneuses
Le manque de réseaux est un frein pour les femmes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat. Pour y pallier il existe des initiatives telles que :
- Wom’energy qui encourage l’entrepreneuriat des femmes sur la base d’un programme d’accompagnement avec suivi personnalisé et conseils stratégiques ;
- Action’elles ou Force Femmes sont des associations qui misent sur le mentorat et le coaching ;
- plusieurs réseaux féminins d’entrepreneuriat ont vu le jour. Ils sont fondés sur l’entraide entre femmes et leur permettent d’accéder à un écosystème qui leur est dédié et à des financements adaptés (exemples : « Les Premières » ou « Bouge ta Boîte ») ;
- les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) peuvent soutenir les femmes entrepreneures ou souhaitant le devenir en proposant des formations gratuites et des conseils adaptés à leurs besoins spécifiques.
Dispositifs régionaux pour faciliter l’entrepreneuriat féminin
Un accord-cadre conclu, en 2012, entre l’État et la Caisse des dépôts a mis en place des plans d’action régionaux pour l’entrepreneuriat des femmes (PAR), adaptés selon la zone géographique.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie, des chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou encore des chambres de métiers et de l’artisanat (CMA), proches de chez vous.
Les aides à l’auto-entrepreneuriat féminin
Dans les faits lorsque les femmes créent leur entreprise, elles le font sous le régime de l’auto-entreprise. Le statut est plus simple mais a des contraintes. Là encore, des dispositifs ont été mis en place pour faciliter leur lancement et leur développement. Les uns permettent une exonération partielle des charges sociales pendant la première année (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise). D’autres leur permettent de se lancer dans l’aventure tout en gardant leurs droits sociaux (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) ou bien d’être suivies, pendant trois ans, par des experts ce qui les sécurise (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise).