Ensemble de 8 pavillons locatifs avec blocs portes d'entrée métalliques dont les bâtis sont en acier laqué.

En période de grands froids, les locataires des 8 pavillons ont constaté l'apparition de gouttelettes d'eau sur la face intérieure des bâtis de porte. Les papiers peints des entrées sont auréolés par mouillage au contact de ces bâtis. Manifestement, il s'est produit un phénomène de condensation.

Les investigations ont confirmé que les fourreaux alimentant en électricité les appliques lumineuses extérieures ne sont pas pentées vers l'intérieur. Ils ne sont donc pas cause d'infiltrations d'eau.

Un sondage a révélé que le doublage en complexe isolant vient parfaitement à l'intérieur des bâtis mais n'obstrue pas totalement ses vides. De plus, les pieds de bâtis ne sont pas encastrés dans les seuils des portes et il règne un petit jour en dessous par lequel l'air froid pénètre dans les vides des bâtis.

Les entrées ne comportent pas de chauffage. Tout ceci contribue à abaisser la température de surface des bâtis en acier et donc à favoriser les phénomènes de condensation en face intérieure.

Pour éviter que les bâtis ne se refroidissent trop en période hivernale sur leur face interne il aurait fallu combler leurs vides avec un matériau isolant souple, type laine minérale, avant de mettre en œuvre les panneaux de doublage.

Il aurait fallu, aussi, assurer une parfaite étanchéité à l'air en pied des bâtis, par exemple en les scellant dans le mortier des seuils ou par adjonction d'un joint en mastic élastomère.
Le chauffage des entrées aurait été également souhaitable.

Un des blocs porte d'entrée en acier, surmonté d'une applique lumineuse.

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Les papiers peints sous auréolés par les eaux de condensations apparues sur les bâtis en période hivernale.

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Les gaines électriques alimentant les appliques sont pentées vers l'extérieure et ne peuvent donc pas amener d'eau à l'intérieur.

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Le sondage réalisé en doublage montre que celui-ci pénètre bien dans le bâti mais ne comble pas tous ses vides.

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Il règne un très léger jour sous le pied du bâti, par lequel peut pénétrer l'air extérieur.

L'expert conseil : PATRICK BEAUNIER