Défaut d'étanchéité à l'air sous menuiserie PVC

Mis à jour le 19 octobre 2022

Nature de la construction

Opération de 4 immeubles d'habitation R+4 en copropriété.

Le désordre

L'occupant d'un appartement perçoit des courants d'air froid en période hivernale. Cela à proximité des fenêtres, sous les plinthes et au droit des prises de courant encastrées dans le doublage de son séjour. L'inconfort est manifeste. Les déperditions de chauffage ne sont pas quantifiables mais certaines.

Le diagnostic

La fenêtre en PVC éclairant le séjour a mal été mise en œuvre : le joint en mousse imprégnée posé entre le rejingot et la pièce d'appui de la fenêtre s'est déplacé au fil des années et n'assure plus sa fonction d'étanchéité à l'air. Ce joint n'était donc pas comprimé comme il aurait dû l'être.

La ventilation mécanique contrôlée mettant l'appartement en dépression l'air extérieur passe de manière incontrôlée sous cette fenêtre. De là l'air chemine entre gros œuvre et doublage pour ressortir entre menuiserie et doublage, en pied de doublage, et par tous les percements réalisés dans celui-ci.

Ce qu'il aurait fallu faire

Il fallait tout d'abord respecter les conditions générales de mise en oeuvre des menuiseries PVC (cahier CSTB n°3521) c'est-à-dire mettre en place un joint en mousse imprégnée et comprimé entre gros œuvre et menuiserie, sur toute sa périphérie. Et le compléter extérieurement avec un joint d'étanchéité à l'eau en mastic élastomère. Mais il fallait aussi, en cour de chantier, vérifier sa bonne mise en oeuvre avant de réaliser les doublages.

Les images

Les bâtiments de l'opération de construction.

;

Les traces de passages d'air parasite sont visibles sous le dormant.

;

Le joint en mousse imprégnée n'est plus comprimé entre la menuiserie et le rejingot.

 

L'expert conseil : PATRICK BEAUNIER

;